Ma note : ♥♥♥♥/5
Repéré grâce au petit mot du libraire laissé sur la couverture, le résumé de Nos Années Sauvages n’a fait que conforter mon envie de lire ce roman durant l’été. Une couverture jaune soleil reflétant l’ombre d’une jeune fille se balançant sous un arbre, une quatrième de couverture des plus intrigantes, bref, l’esthétique laissait entrevoir un moment agréable (mais je suis de celle qui jure ne pas se fier à la couverture d’un livre… Honte à moi). L’intrigue est subtilement menée et le suspens habilement attisé par l’auteure, ce qui ne m’a pas permis – à une seule seconde – de m’imaginer ce que j’allais lire. Le choc a été très fort. Je ne dirai pas brutal car ce n’est pas approprié à l’atmosphère du livre. C’était chargé, en émotion mais aussi en excitation: j’avais d’autant plus envie d’en apprendre plus sur cette famille. Et c’est là que le roman est bien ficelé : il m’est absolument impossible d’en dire plus, car cela gâcherait tout ! Et c’est d’autant plus frustrant que j’ai adoré ce livre et que je meurs d’envie d’en parler autour de moi…
Le seul petit bémol qui ne m’a pas permis de mettre un 5/5 est la fin. Je ne parlerai pas de déception, car je ne peux pas être déçue d’un livre qui fait réfléchir aussi bien sur les relations humaines que sur le pouvoir des mots. Mais disons qu’avec la force de l’intrigue et la puissance des émotions qui s’en dégagent, je m’attendais à une fin du même niveau que la révélation du milieu du roman. Ce point déceptif ne concerne sûrement que moi, dans la mesure où cela faisait longtemps que je n’avais pas été happée dans une lecture comme celle-ci, et que cela n’a fait qu’accroître mon horizon d’attente !
En outre, je ne vous conseille qu’une seule chose : lisez ce livre génial ! Vous en ressortirez changé, pour ne pas dire grandi…