Aujourd’hui, petite chronique sur un thriller que m’a offert @bellesendormies : La Fille du Train.
Je ne suis pas vraiment thriller, en vérité, avec mes études, on ne lit pas beaucoup de thriller et je ne prends pas le temps d’en lire non plus.
Je me suis lancée dans cette lecture avec beaucoup d’entrain. Je pense être bon public pour ce genre de thriller psychologique, je me laisse prendre au jeu, je me projette très facilement (un peu comme toutes mes lectures en fait) et j’adore essayer de deviner l’intrigue…
Bref, vous l’aurez compris, cette lecture a été un très bon moment ! On va rencontrer Rachel, trentenaire divorcée, qui prend le train chaque matin et chaque soir pour Londres. C’est pendant ces voyages quotidiens qu’elle se prend à imaginer la vie d’un couple habitant une maison proche de la voie ferrée, mais un jour, elle se rend compte que la femme (qu’elle appelle Jess), a disparu. Elle se sent alors impliquée dans cette disparition à cause de ce qu’elle a vu la veille, et surtout parce qu’elle connaît bien e quartier, où elle habitait avec son mari quelques années auparavant… Elle a tout de l’anti-héroïne : elle n’a plus de travail, plus de mari, elle est alcoolique, et se morfond un peu sur son sort.
On vit l’histoire à travers son point de vue mais aussi à travers celui de la disparue, qui s’appelle réellement Megan, et celui d’Anna, la nouvelle compagne de Tom (l’ex-mari de Rachel). Ces trois points de vue permettent de saisir quelques subtilités à la disparition de Megan. J’ai beaucoup aimé l’effet à retardement du point de vue de la disparue, puisqu’il y a un décalage de quelques semaines entre le récit cadre (du point de vue de Rachel) et ce récit. Ce n’est qu’à la fin que les points de vue convergent, et intensifient donc la fin du roman.
« Le vide : voilà bien une chose que je comprends. Je commence à croire qu’il n’y a rien à faire pour le réparer. C’est ce que m’ont appris mes séances de psy : les manques dans ma vie seront éternels. Il faut grandir autour d’eux, comme les racines d’un arbre autour d’un bloc de béton ; on se façonne malgré les creux. » page 140
Le suspens est très bien maîtrisé, à tel point que l’on en vient à soupçonner chacun des personnages à tour de rôle… Je ne vous dirai rien de plus, pour ne pas gâcher l’histoire si vous n’avez pas encore lu La Fille du Train, mais sachez qu’il m’a été très difficile de lâcher ce livre, tant je voulais savoir ce qu’il se passait ! J’adore quand un ou une auteur(e arrive à nous faire vivre cette sensation. J’ai été très surprise de voir que les avis sur ce roman étaient autant mitigés. A priori, soit on aime, soit on n’aime pas du tout. Peut-être que le fait de ne pas lire beaucoup de thriller m’a permis d’être plus réceptive ? Peut-être que je me suis laissée prendre au jeu plus facilement? Je ne saurai vous dire. Le mieux est de le lire, pour se faire son propre avis 😉
Alors, tenté ?
A bientôt 🙂
Lilly
Ce genre de romans fut pour moi des pauses bien agréables pendant mes études de lettres . J’ai adoré celui-là. Le train a quelque chose de très quotidien et très romanesque à la fois. Comme toi, je ne l’ai pas lâché, mais si j’ai eu la révélation bien avant la fin du livre !
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Coucou! Oui il me tente beaucoup! Je l’ai dans ma bibliothèque depuis noël 2016 et il me fait tellement de l’oeil! J’espère l’aimer! 🙂 -Hailey
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Je te souhaite une bonne lecture d’avance alors ! 😉
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Je me souviens que cette lecture avait été très agréable, très prenante. Toutefois, j’avais quelque peu déçus sur le fond. J’aurais aimé que l’autrice pousse un plus le concept de départ, qu’on en arrive moins vite à un thriller classique avec un fin assez décevante. Mais après, il fait vraiment son job de thriller et il est très divertissant !
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Je ne m’y connais pas assez en thriller pour pouvoir le comparer
Mais c’est vrai qu’on passe un bon moment de lecture ! 🙂
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