Avec Inès de @bellesendormies, nous avons décidé de lire ensemble Les Derniers jours de Rabbit Hayes d’Anna MacPartlin. Vous étiez beaucoup à nous avoir prévenues que ce livre était très beau et triste. Mais alors, pour ceux qui ne l’ont pas lu, de quoi parle-t-il ?
Rabbit Hayes est une maman quarantenaire en phase terminale d’un cancer du sein qui s’est généralisé. On rencontre alors sa famille, composée de Molly et Jack, ses parents, Davey et Grace, son frère et sa sœur, Juliet, sa fille, des conjoints de Davey et Grace, de ses neveux et aussi de certains amis, qui sont comme de la famille. Bref, beaucoup de personnages, et de points de vue pour décrire Rabbit et sa courte vie. Car cette histoire ne se centre pas sur Rabbit et la manière dont elle vit avec sa maladie. Le point de vue de la narration alterne entre chacun des personnages, toujours à la troisième personne du singulier. A la fois, on se sent proche de cette famille qui bataille pour Rabbit, mais une certaine distance existe comme pour préserver un peu d’intimité dans les sentiments des personnages.
L’histoire suit les neuf derniers jours de Rabbit. Au rythme de deux chapitres par jours, le livre se lit très vite, et cela pèse un peu pendant la lecture, car au final, on sait bien que Rabbit partira. J’ai presque culpabilisé de lire car c’était comme si une fois le livre refermé, Rabbit ne reviendrait vraiment jamais. Cette idée est difficile à accepter. D’un côté on s’attache à cette femme forte et aimée profondément par sa famille, d’un autre, on aimerait qu’elle ne souffre plus, qu’elle puisse partir en paix et retrouver quelqu’un qui lui est cher…
Ce dilemme est celui que j’ai connu il y a quelques années, lorsque le cancer a emporté mon grand-père adoré. Je crois que ce livre m’a beaucoup touchée car il m’a rappelé certains souvenirs. Mais surtout, je crois qu’il m’a aidée à finir mon deuil, à ne pas regretter le passé car je sais que mon grand-père est parti en sachant qu’on l’aimait. Et c’est le plus important, n’est-ce pas ?
Je vous conseille ce livre, mais je pense qu’il faut être « disposé » à le lire. Certains pourront ne rien ressentir, d’autres pourraient ne pas le finir car il représente vraiment finement la dure réalité liée à la maladie.
Avez-vous lu Les Derniers jours de Rabbit Hayes ? Avez-vous envie de le découvrir ? Dites-moi tout !
Jolie chronique… ❤
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Merci.. ♥
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Je l’ai souvent croisé en librairie et j’ai plusieurs fois hésité à l’acheter. Mais merci pour ta chronique, je pense que je ne suis pas encore disposée à le lire, du coup je vais attendre avant de l’acheter 🙂
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Je suis contente si cela peut t’aider à te « préparer » avant cette lecture ! Effectivement je pense qu’on ne peut pas le lire n’importe quand…
J’espère qu’un jour tu le liras quand même et que tu aimeras ce livre !
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Bonjour,
Je n’ai pas très envie de lire ce livre même s’il en vaut sûrement la peine. Les personnes atteintes du « Big K », comme disait John Wayne, sont de plus en plus nombreuses. Et j’en ressens une grande tristesse. Alors, pour le moment, je lis un ouvrage, traduit il y a peu,sur le château de Chepstow en Angleterre. Il est question des connaissances des artisans du XIe siècle et elles étaient riches, très riches…A bientôt.
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Bonjour,
Je peux comprendre la tristesse que cette maladie peut causer… Et on n’a pas forcément envie de lire des choses tristes quand on veut lire pour penser à autre chose !
Bonne lecture et bonne découverte de l’Angleterre du XIème siècle 😉
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