Parler d’une femme, d’une artiste.
Parler d’une époque, celle de la guerre.
Raconter l’amour. Manquant, étouffé, unique.
Raconter la création, comme pansement, remède, échappatoire.
Rester troublée après la lecture.
Ne plus savoir quoi faire, que dire.
Essayer de mettre des mots sur ces sensations.
Garder le réflexe du vers libre pour en parler.
Laisser un peu de temps s’écouler, avant d’écrire.
Pour ressentir la puissance du récit délivré.
Le pouvoir des mots de David Foenkinos.
Sa sincérité, sa passion, son rôle.
Auteur.
Sa liaison avec son personnage, qui a vraiment existé.
Car le lien, bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés,
Est tellement fort, tellement enivrant,
Que c’est une liaison passionnée.
Que dire sinon de la vivacité des émotions ressenties
Par ce cher auteur qui nous raconte ?
Que dire de la justesse employée,
De la finesse,
Qui construit l’œuvre au fil des pages?
Christian Bobin a écrit : “C’est toujours l’amour en nous qui est blessé, c’est toujours de l’amour dont nous souffrons même quand nous ne croyons souffrir de rien.” Ici, dans ce livre, cela prend tout son sens.
Avez-vous été autant touchée que moi par cette histoire ? Ne vous a-t-elle pas rappelé l’obsession de l’écrivain dans son enquête telle l’histoire de François-Henri Désérable, avec M. Piekelny?
A très bientôt
Lilly
Oui, cette histoire m’a beaucoup touchée ! Je l’ai lu il y a plusieurs années, mais je m’en rappelle encore !
Et tu as tout à fait raison pour le livre de François-Henri Désérable : je l’ai lu à sa sortie et ça m’a tout de suite fait penser à Charlotte (à la démarche de l’auteur) 😉
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