Cent millions d’années et un jour – Jean-Baptiste Andrea

Jean-Baptiste Andrea, je l’ai découvert avec son premier roman Ma Reine. Un récit touchant sur l’enfance particulière de Shell. Et puis j’ai eu la chance de le rencontrer une première fois lors de la présentation de la rentrée littéraire des éditions de l’Iconoclaste à Rennes. Nous avons discuté de longues minutes avant de l’entendre me dire qu’il avait lu ma chronique. Et puis il a présenté sa nouveauté. Entendre un auteur parler de son livre, c’est lui donner une dimension inédite, c’est un pied de nez aux analystes des textes qui disent plus tard « l’auteur a voulu dire… » sans même avoir entendu cet auteur en parler. Bref, c’était une chance inouïe et j’étais convaincue par l’histoire de Monsieur Andrea.

Le 6 juillet dernier, la librairie Coiffard où je travaille a fêté son Siècle. Pour l’occasion, plusieurs auteurs Folio se sont joints à la fête, dont Jean-Baptiste. L’occasion de reparler, plus longuement, de la littérature, de la nature, de la vie. Et de se retrouver en photo dans le magazine Lire ensemble (preuve en image!)

La dernière photo… C’est Jean-Baptiste et moi ! 🙂

Ce n’est que récemment que j’ai ouvert Cent millions d’années et un jour (le titre a changé d’ailleurs, avant c’était Sur le rebord du monde). Une histoire de fossile et de rêve d’enfant. Stan est paléontologue. Il s’embarque pour une expédition folle à la mort du concierge de son immeuble. Celui qui racontait des histoires aux enfants, notamment l’histoire du dragon, sur lequel il serait tombé en se perdant dans la montagne enfant. Une histoire a priori vraie. C’est lorsque l’appartement s’est vidé que Stan est tombé sur un os dans un carton. Et si le concierge disait vrai ?

Rythmé par les saisons, le récit de Stan vient mêler les souvenirs d’enfance et la recherche du squelette. On y retrouve la plume légère que j’avais déjà appréciée, et qui vient porter avec force le pouvoir des mots et la petite voix intérieure que l’on a tous en nous, celle de la petite fille ou du petit garçon que nous avons été. Il est aussi question de solitude, aussi bien physique lorsque les hommes sont au cœur de la montagne, que psychique, puisque – bien qu’entouré – Stan poursuit son rêve seul.

Gros coup de cœur pour cette histoire qui m’a rappelé mes rêves d’enfants, ceux où je me voyais parcourir le monde e exploratrice pour chercher des fossiles, où je m’exerçais dans le jardin de mes parents et où j’ai trouvé une ammonite, mais les souvenirs aussi, ceux où dans l’ennui j’ai imaginé mille et une chose, que je garde précieusement en moi. Ce roman de Jean-Baptiste Andrea est une affirmation de son écriture, pour ne pas dire consécration car je suis persuadée que la suite sera grandiose.

Retrouvez la superbe interview d’Amandine avec Jean-Baptiste sur son blog !

4 commentaires sur « Cent millions d’années et un jour – Jean-Baptiste Andrea »

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