Départ imminent pour Londres avec ce livre de Clare Pooley. En véritable ode à l’amitié, cette histoire de destins croisés est une bouffé d’air frais. Il met en lumière plusieurs choses importantes, qui nous semblent pourtant insignifiantes : l’amour de soi, l’importance d’être indulgent envers soi-même, et l’impact que les silences et les secrets peuvent avoir pour nous et autour de nous.

Tout démarre avec Le Carnet des Silences, créé par Julian, cet octogénaire muré dans sa solitude. Ancien peintre, il a tout perdu depuis le départ de Mary. A tel point que le temps s’est comme arrêté pour lui : dans sa maison, dans sa penderie, dans son cœur. Dans ce carnet, il se livre. Il prend conscience qu’on ne connaît jamais vraiment ceux qui nous entourent. Et qu’il en est de même pour eux.
Le principe est simple, il suffit de répondre à une seule question, sans artifice : qui êtes-vous vraiment ?
Il dépose ce carnet dans le café où il passe un peu de temps. Et c’est sa propriétaire qui le trouve. Monica joue le jeu, à son tour. Après tout, cela ajouterait peut-être un peu de piment à sa vie ?
Elle écrit ses craintes, ses peurs de l’avenir, ses aspirations. Et laisse le carnet à son tour.
L’histoire continue, dans ce quartier de Londres où de simples passants deviendront plus importants que vous ne le penserez.
La vérité, aussi dérangeante soit elle, peut être salvatrice, pour vous et ceux qui vous entourent.
J’ai adoré découvrir tous ces personnages, avec leurs défauts et leurs qualités, avec leurs doutes, et leurs ambitions. Leurs personnalités, en somme. Des personnages attachants, parfois énervants, parfois touchants. Des personnages qui m’ont semblé plus vrais que nature, qui m’ont accueillie dans leur bande surprenante, éclectique, où finalement, le noyau commun est le Carnet des Silences.
Je suis heureuse d’avoir découvert ce livre. C’était le bon moment.
Alors je commence la nouvelle année avec une autre vision des choses. Et c’est là tout le pouvoir de la littérature.
Un avis sur « Le fabuleux voyage du Carnet des Silences de Clare Pooley »